domingo, 27 de mayo de 2012

LA CRISE de 1929


LES AMANTS de R. Magritte / LOS AMANTES de Magritte

Identificación: Los amantes                      Identification: Les amants
Autor: René Magritte                                Auteur: René Magritte
Cronología: 1928                                     Chronologie: 1928
Estilo: Surrealismo                                    Style: Surréalisme
Soporte: Lienzo                                        Support: Toile
Técnica: Óleo                                           Thecnique: Huile
Tema: Onírico                                          Sujet: Onirique

jueves, 24 de mayo de 2012

8 FÉVRIER 1934


     “Le régime républicain traverse les heures les plus graves qu'il ait vécues en temps de paix depuis sa fondation. Le gouvernement légal a été renversé hier par l'émeute. Le palais de la représentation nationale, assiégé par une masse énorme de manifestant furieux, a failli être envahi par l'insurrection. Obligés de faire face à la force aveugle d'une foule déchainée, les gardiens de l'ordre ont dû se défendre. Le pavé parisien a été ensanglanté. Il y a eu des morts, et les blessés ne se comptent pas. Le ministère, qui pouvait résister, a cru devoir se retirer dans l'espoir de contribuer à l'apaisement des esprits.(...)

     Ce n'est pas la présence parmi les manifestants de quelques milliers de communistes qui peut faire illusion sur les véritables mobiles de l'attentat. Ce sont les ennemis de la République, en particulier les Royalistes, qui mènent l'opération. Le véritable chef des émeutiers en furie, ce n'est pas M. André Tardieu, leader de l'opposition parlementaire, c'est M. Charles Maurras, apôtre de la monarchie et théoricien de l'assassinat.  

     Qu'il y ait dans les rangs des manifestants de ces derniers jours bons nombre de badauds ou de simples énergumènes, cela ne fait pas de doute. Qu'il s'y trouve même des républicains égarés par la campagne perfide des organes de mensonge de la presse parisienne, on l'admettra volontiers. Que les souffrances d'une crise économique sans précèdent aient jeté dans la bagarre beaucoup de braves gens, qui, ne sachant plus à quel saint se vouer, sont prêts à se précipiter dans les bras du premier sauveteur venu, c'est fort probable. Mais c'est la réaction la plus forcené qui a voulu et organisé le désordre. 

  A. Varenne dans le journal “La Montagne” de Clemont-Ferrand, 8 février 1934.

8 DE FEBRERO DE 1934


     “El régimen republicano atraviesa las horas más graves que haya vivido en tiempos de paz, desde su fundación. El Gobierno legal ha sido atacado ayer por la revuelta. El Palacio de la representación nacional, asediado por una enorme masa de manifestantes furiosos, ha estado a punto de ser invadido por la insurrección. Obligado a hacer frente a la ciega fuerza de una horda furiosa, los guardianes del orden han debido defenderse. El suelo parisiense ha sido ensangrentado. Ha habido muertos y los heridos son incalculables, el Ministerio, que podía resistir, ha creído su deber retirarse, con la esperanza de contribuir al apaciguamiento de los espíritus.
 
     No es la presencia entre los manifestantes de algunos millares de comunistas que puede crear la ilusión sobre los verdaderos móviles del atentado. Son los enemigos de la República, en particular los realistas, quienes dirigen la operación. El verdadero jefe de los revoltosos, no es André Tardieu, líder de la oposición parlamentaria, es Charles Maurrás, apóstol de la monarquía y teórico del asesinato.
 
    Que haya en las filas de los manifestantes de estos últimos días un buen número de papanatas o de simples energúmenos, de esto no cabe duda. Que se encuentre allí incluso republicanos descarriados por la pérfida campaña de los falaces órganos de la prensa parisina, se admitirá de buena gana. Que los sufrimientos de una crisis económica sin precedentes hayan lanzados en el alboroto a muchas gentes honradas, que, no saben a qué santo encomendarse y que están dispuestas a echarse en brazos del primer salvador que surja, es bastante probable. Pero esta es la reacción más furiosa que ha podido y organizado el desorden…”
 
Editorial del diputado socialista A. Varenne en el periódico “La Montagne” de Clemont-Ferrand, del 8 de febrero de 1934.